Jésus semble donc loin de nous car nous le voyons comme un homme né il y a des centaines d’années, ayant été un petit bébé dans une auge et un homme mort sur une croix. Certains disent qu’il est au ciel, mais même si c’était vrai, cela fait de lui quelqu’un loin de moi, quelqu’un qui m’est inutile.
Pourtant, le texte de la fois précédente nous le présente comme quelqu’un qui n’a pas honte de nous appeler ses frères. Cette déclaration doit nous faire comprendre qu’il est important que Jésus ait été un nourrisson. Il n’a pas honte de nous appeler ses frères, pourquoi cela est-il surprenant ? Parce que, un petit peu avant d’écrire ces mots, leur auteur a décrit Jésus ainsi :
Après avoir autrefois, à plusieurs reprises et de plusieurs manières, parlé à nos pères par les prophètes, Dieu, dans ces derniers temps, nous a parlé par le Fils ; il l’a établi héritier de toutes choses ; par lui il a aussi créé l’univers. Le Fils est le reflet de sa gloire et l’empreinte de sa personne, et il soutient toutes choses par sa parole puissante. Il a fait la purification des péchés et s’est assis à la droite de la majesté divine dans les lieux très hauts. Il est devenu d’autant supérieur aux anges qu’il a hérité d’un nom plus excellent que le leur. (Heb 1.1-4)
Jésus et Dieu, le Père, ont une relation si intime que Jésus est « l’empreinte de la personne » de Dieu, « le reflet de sa gloire ». Jésus rend Dieu visible et d’une certaine manière tout ce qu’est Dieu, Jésus l’est. En fait, Jésus existait auparavant en tant que Dieu.
Puisqu’il est le Fils de Dieu, la phrase « il n’a pas eu honte de nous appeler ses frères » doit nous sembler étrange. Comment quelqu’un de si grand peut-il nous appeler frères ?
Mais le plus étrange, n’est pas seulement qu’il puisse nous appeler frères, le plus étrange est pourquoi il peut nous appeler frères. C’est ce que nous examinerons la prochaine fois.
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