Lorsque nous pensons à Noël, nous pouvons penser à des dizaines de choses, mais souvent nous ne pensons pas à ce que nous avons établi ces dernières semaines : Noël nous parle du créateur qui devient comme ses créatures pour vivre parmi elles, vivre comme elles, mourir comme elles et mourir pour elles.

Jésus était celui par qui et pour qui tout existe pourtant il est venu dans notre monde, il a revêtu une nature humaine. Sans cesser d’être Dieu, il est devenu un homme et a partagé tout ce que nous vivons, y compris notre mort. Bien plus, il est mort pour nous.

Notre mort est la preuve de notre séparation du Dieu qui donne la vie. Le mal qui est en nous nous rend coupable devant Dieu et mérite la mort. Nous recevons la mort que nous méritons.

Mais Dieu est venu sur cette terre pour subir la mort que nous méritons. Il est mort pour nous pour que nous puissions nous aussi vaincre la mort :

C’est lui qui, dans les jours de sa chair, a présenté avec de grands cris et avec larmes des prières et des supplications à celui qui pouvait le sauver de la mort, et il a été exaucé à cause de sa piété. Il a appris, bien qu’il soit Fils, l’obéissance par les choses qu’il a souffertes ; après avoir été élevé à la perfection, il est devenu pour tous ceux qui lui obéissent l’auteur d’un salut éternel. (Heb 5.7-9)

Le Fils est le reflet de sa gloire et l’empreinte de sa personne, et il soutient toutes choses par sa parole puissante. Il a fait la purification des péchés et s’est assis à la droite de la majesté divine dans les lieux très hauts. (Heb 1.3)

Ainsi donc, puisque les enfants participent au sang et à la chair, il y a également participé lui-même, afin que, par la mort, il rende impuissant celui qui avait la puissance de la mort, c’est-à-dire le diable ; ainsi il délivre tous ceux qui, par crainte de la mort, étaient toute leur vie retenus dans la servitude. (Heb 2.14-15)

Jésus n’est pas resté dans le tombeau pour y pourrir. Celui qui est l’auteur de la vie ne pouvait être vaincu par la mort. Celui qui a été obéissant toute sa vie ne pouvait subir le châtiment que subissent les coupables.

Il est sorti de la tombe et a vaincu la mort. Mais de la même manière que sa mort n’était pas que pour lui, sa vie nouvelle n’est pas pour lui uniquement. Il est mort pour les autres à leur place, il sort de la tombe comme la garantie qu’il peut faire sortir de la tombe ceux qui le suivent.

Par sa mort, il a brisé la puissance de la mort.

Autour de vous, tout est fait pour que vous n’entendiez pas parler de la mort. Nous avons peur de la mort, nous nous le cachons tant que nous pouvons, mais une anxiété reste au fond de nous. La mort est là, peut nous prendre quand elle le veut et nous ne pouvons que la retarder. La meilleure des hygiènes de vie, la vie la plus prudente possible ne fait que retarder la mort, pas la vaincre.

Jésus est sorti de la tombe en nous promettant qu’un jour il reviendrait en détruisant définitivement la mort. Ceux qui lui auront fait confiance reprendront vie comme il a repris vie.

La mort vous fait peur ? Venez à Jésus : il a vaincu la mort.

About

midiese

{"email":"Email address invalid","url":"Website address invalid","required":"Required field missing"}